Mon syndrome de manque HIMYM

Celle-là, je ne l’avais pas vue venir. En mon temps, j’avais déjà regardé des séries du style de Friends, sans réellement m’attacher aux personnages. J’avais déjà tenté l’expérience How I Met Your Mother il y a quelques années, mais apparemment je n’était pas prêt.

J’ai repris cette année, et j’ai été happé par la série. Comme une drogue.

Comme une drogue, ma femme et moi prenons notre dose quasi-quotidienne de HIMYM. Imaginez, 9 saisons d’une vingtaine d’épisodes de 20mn chacun, ça fait pas mal d’heures de visionnnage (60 environ). Mais à petites doses, c’est bien 4 ou 5 mois de notre vie qu’on a passé avec  Marshall, Lili, Ted, Robin et Barney. Et ce qu’on découvre au fur et à mesure des épisodes, et dont personne ne nous a jamais parlé, c’est la peur de voir la fin de la série arriver, sans avoir pu avoir le temps de s’y préparer. Pour rappel, le « Series Finale » de How I Met Your Mother sera diffusé le 31 mars 2014, autant dire que je suis bien sur les nerfs.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas connu une série qui puisse me captiver autant, comportant sa dose de rires et de larmes. Sous le prétexte de raconter comment Ted a rencontré sa femme, c’est pendant 9 années (condensées en ce qui me concerne) que nous avons suivi l’évolution de ce groupe d’amis. Il est donc normal de s’y attacher. Mais maintenant que j’ai attaqué la 9ème et dernière saison, je compte les épisodes et me demande comment je vais bien pouvoir gérer ce sevrage.

Chaque épisode me rapproche de la fin, du moment où je devrais dire adieu à ceux qui sont devenus mes amis. Et ça me déchire. Je me mets à la place des personnes ayant suivi les épisodes semaine après semaine, pendant les 9 saisons, et je compatis sincèrement. Imaginez donc, les fans de la série ont passé plus d’1/10ème de leur vie avec ses personnages… Pour ma part, il va falloir que je trouve un sérieux palliatif, or j’ai beau être accro aux séries US (Game of Thrones, The Following, Homeland, et j’en passe), je ne suis pas certain de réussir à combler ce vide. Si vous avez des tuyaux, je suis preneur !

En réalité, je sais très bien que cette peur est futile et qu’au bout de quelques épisodes d’une nouvelle série j’aurais oublié celle là. Mais il va tout de même être difficile de trouver une si bonne série, pouvant me faire passer un aussi bon moment.

Quoiqu’il en soit, je ne peux que vous encourager à regarder à la découvrir, si vous ne la connaissez pas . Que vous soyez trentenaire, ou un peu plus, je ne vois aucune raison pour que vous n’essayiez pas de vous lancer dans ce marathon qu’à été le mien , et aucune raison pour laquelle vous n’aimeriez pas cette série.

Pour ma part, je retourne à mon Homeland, parceque si, en fait, je crois bien que j’ai trouvé un remplaçant…

2 réflexions au sujet de « Mon syndrome de manque HIMYM »

  1. Dans le genre série attachante tu as The Office (version US). Passée la première saison (6 épisodes) on commence vraiment à s’attacher à cette équipe de fous-dingues.

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